Du BTP à BMW

Dorothée Montandon

Dorothée Montandon est la preuve vivante que persévérance et apprentissage sur le terrain peuvent mener loin. Partie du bâtiment pour atterrir dans l’automobile, elle a troqué la truelle pour des boulons et travaille désormais en tant que conseillère service carrosserie, un secteur qu’elle a appris à maîtriser pas à pas.

Une reconversion… sur les chapeaux de roue

Au départ, rien ne destinait Dorothée au monde de l’automobile. Diplômée d’un BTS assistante de direction, elle commence sa carrière dans le bâtiment. « Ce métier n’a rien à voir avec ce que je fais aujourd’hui » plaisante-t-elle. 

C’est en 2008 que le hasard lui sourit : elle atterrit dans une concession BMW à Saint-Thibaud-des-Vignes en tant qu’assistante après-vente. « Je m’occupais de la facturation, des garanties, des relances auprès des assurances et des experts » explique-t-elle. Mais le quotidien dans une concession est bien plus dynamique qu’on ne pourrait le penser, et Dorothée se retrouve rapidement à remplacer ses collègues absents. Cette expérience lui ouvre de nouvelles perspectives : elle découvre les missions de conseillère service et y prend goût. Mais lorsqu’elle souhaite postuler pour ce poste à part entière, on lui répond que ses compétences ne sont pas encore à la hauteur.  Loin de se décourager, Dorothée poursuit sa route et, en 2018, rejoint ByMyCar à Chennevières-sur-Marne comme conseillère service après-vente spécialisée en carrosserie. 

Au cœur de la carrosserie

Aujourd’hui, Dorothée est le pivot entre les clients, les experts, et les ateliers de réparation. “Je commence ma journée par des prises de rendez-vous avec les clients, suivie de l’ouverture d’un ordre de réparation que j’envoie au magasin pour commander les pièces nécessaires.”

Dans son rôle de conseillère service après-vente spécialisée en carrosserie, Dorothée Montandon joue un véritable rôle d’intermédiaire entre le client, les experts, les assurances et les sous-traitants. Son quotidien débute par un accueil personnalisé des clients, qu’il s’agisse d’une simple visite ou de la gestion d’un sinistre complexe. Elle prépare chaque rendez-vous en amont, organisant les commandes de pièces nécessaires avec le magasin et ses collègues de l’atelier.

Vient ensuite l’étape clé le jour J du rendez-vous client : le “fleetback” : une inspection minutieuse du véhicule avec le client. Entre la vérification des pneus, les prises de photos sous tous les angles, elle doit parfois proposer des réparations supplémentaires sans faire passer ce contrôle technique pour une liste de courses.

Une fois le véhicule pris en charge, elle coordonne les réparations avec des prestataires externes, car la carrosserie n’est pas réalisée en interne. Si des dommages cachés sont découverts, elle prend les photos nécessaires, les compile, et les transmet aux experts, avec lesquels elle a su bâtir une relation de confiance. 

Mais son travail ne s’arrête pas là. Une fois le véhicule prêt, Dorothée supervise la facturation et assure une restitution dans les meilleures conditions. C’est à ce moment qu’elle s’assure que les clients sont satisfaits.

Les défis du quotidien 

Mais, être conseillère service c’est aussi expliquer les délais de réparation, gérer des clients insatisfaits ou trouver des solutions face à des imprévus comme des pièces indisponibles. « Il faut savoir prendre du recul et ne pas tout prendre à cœur », confie-t-elle, soulignant l’importance de rester diplomate et calme dans un métier sous pression. 

Ce poste exige une maîtrise parfaite de plusieurs aspects : technique, organisationnel et humain. “Ce n’est pas un métier facile, c’est même le métier le plus difficile d’une concession” précise-t-elle. 

L’humain, au cœur de sa motivation

Ce qui anime Dorothée au quotidien, c’est le contact humain mais aussi les relations qu’elle tisse avec ses collègues et partenaires.

« J’aime travailler au contact des gens, que ce soit les clients ou les experts. Ce sont des relations qui demandent du respect et de la confiance mutuelle. S’il n’y a pas de confiance entre l’expert et le réparateur, on n’obtient pas grand-chose et les dossiers n’avancent pas vite.”

Un métier qu’elle a fait sien avec le temps

Dorothée n’était pas prédestinée à aimer la mécanique, mais l’apprentissage sur le terrain a changé la donne. « J’ai appris en remplaçant mes collègues, en gérant des commandes de pièces et en discutant avec les experts« , se rappelle-t-elle. Aujourd’hui, elle navigue avec aisance dans un métier qu’elle a fait sien. « Ce n’est pas toujours simple, mais j’aime beaucoup ce que je fais.« 

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